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Brazil

  • Photo du rédacteur: Céline Ferreira
    Céline Ferreira
  • 6 nov. 2014
  • 6 min de lecture

Impressions brésiliennes:

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3 semaines que je suis au Brésil. Mon voyage vient à peine de commencer et le sentiment que j'en ai est tout simplement de l'émerveillement. La beauté d'un tel voyage est d'avoir la chance de tomber amoureuse chaque jour de toutes les différences et les richesses culturelles que je trouve sur mon parcours, et mettre fin à certains a priori et craintes que l'on peut avoir.

Avant de partir je ne compte plus le nombre de fois où l'on m'a demandé: "Mais tu pars seule?! Quel courage!"

C'est une question que j'ai toujours trouvé infondée. Simplement parce qu'à moins d'être dans un endroit reculé de cette planète, nous sommes à peu de chose près 7 milliards d'individus dans le monde. Etre seul relève donc plus du challenge qu'autre chose.

Et cela paraît assez évident quand on voyage. On n'est jamais vraiment seul. Pour peu de ne pas être absolument anti-social, vous trouverez toujours tout un tas de voyageurs qui ne demandent qu'à partager leurs aventures, ou bien des locaux volontaires qui seront ravis de vous aider.

Certains sites internet ou tuyaux aident évidemment beaucoup afin de tisser des liens. Le Couchsurfing est ainsi le meilleur ami du voyageur selon moi. 6 millions de membres à travers le monde qui partagent l'envie commune de vivre des expériences culturelles enrichissantes et atypiques. Le Couchsurfing se veut donc être un réseau social d'échange d'hospitalité, absolument gratuit et qui permet aisément de rencontrer des locaux et de loger chez l'habitant.

Outre le fait d'être logé gratuitement chez l'habitant, c'est véritablement le partage qui est le mantra de ce site. Et quel bonheur de vivre encore des expériences qui soient dirigées vers autre chose que l'argent.

Les gens y sont référencés un peu comme sur un site de covoiturage, avec des appréciations d'autres voyageurs relatant leurs expériences, un système d'approbation etc. Ce qui en fait donc un site très sécurisé et fiable. Et si vous n'êtes pas encore prêt à sauter le pas, vous pouvez très bien participer à différents événements organisés par la communauté afin de vous en faire une idée.

Croyez moi, vous deviendrez vite accros à cette nouvelle façon de voyager, aux antipodes des froides et solitaires nuits d'hôtel.

Je viens aussi de découvrir le site Work Away, qui, moyennant 23€ pour deux ans de validité, vous permet de travailler chez les locaux en étant nourris et logés. Plusieurs voyageurs m'en ont dit du bien, pourquoi ne pas essayer durant mon périple. Et certains stages étant rémunérés, cela pourrait être la solution à mes soucis financiers!

Premières impressions et anecdotes à présent:

  • Oubliez l'anglais. Les brésiliens sont probablement aussi doués en langue que les français et ce n'est donc même pas la peine d'espérer qu'ils vous comprennent. L'espagnol étant très proche du portuguais, vous pourrez la plupart du temps vous faire comprendre, et encore ça dépend. Le mieux est d'apprendre les rudiments du portuguais pour vous rendre au Brésil, afin de booker un taxi, commander au restaurant etc.

  • La vie est chère. Le real s'étant fortement apprécié, manger à l'extérieur et faire du shopping est relativement similaire à la France. Prévoyez donc le budget en conséquence.

  • Dans chaque commerce on vous demandera si votre carte de crédit est une carte de crédit ou de débit. En France cela ne fait aucune différence. Cela fait simplement référence au débit que vous souhaitez, immédiat ou différé. Dites donc simplement "Credito" automatiquement, qui représente un débit immédiat et qui peut être quelques fois plus avantageux (vous aurez parfois le droit à une réduction de 10% en marchandant un peu, mais cela seulement avec une carte de crédit).

  • Un jus d'orange est ici toujours fraichement pressé, même dans le plus minable des restaurants qui vend de la junk food. Quel bonheur!!!

  • L'ambiance festive n'est pas un mythe: et plus encore dans l'état de Bahia où je suis actuellement à Salvador. Percussions, concerts, samba et capoeira H24, le Brésil ne manque pas d'animation.

  • Les marchés sont remplis de fruits et légumes tropicaux et sont tellement plus savoureux qu'en France. Quelques exemples plus bas.

  • Ici le Dolce de Leite (venant d'Argentine) vient détrôner notre Nutella. Fait de lait et caramel, il se trouve dans presque tous les desserts, et c'est tellement bon!

  • Le string sur la plage est la norme adoptée par toutes les femmes. 0 complexe affiché et leur culotte ressemble à peu de chose près à des culottes de sumo version triple XS. Avis aux amateurs!

  • Je suis arrivée en pleine élection présidentielle, et ce qui m'a extrêmement surprise est que tout le monde sans exception affiche ses intentions politiques. Chaînes TV, commerces, populations, c'est un choix que je trouvais relativement suprenant, surtout de la part des médias et commerces qui peuvent perdre énormément de clientèle de la sorte, mais admettons.

  • La street food est très grasse et la plupart du temps vous trouverez uniquement des mets fris. Adieu donc à votre régime et à notre gastronomie française si diversifiée.

  • L'insécurité: dépend des villes et des quartiers où vous vous trouverez. Beaucoup disent qu'au Brésil il vous faut être toujours vigilant car même votre agresseur vous offrira son plus beau sourire avant de vous piéger. Inutile cependant de tomber dans la paranoïa. Comme dans toutes les villes il faut faire attention aux pickpockets, toujours marcher d'un air assuré (même en étant totalement perdu) et ne pas avoir peur de demander de l'aide. Mais de mon sentiment général ces 3 semaines, j'avais l'impression que, bien que les chiffres soient là et que le nombre d'homicides au Brésil est supérieur à ceux commis au Moyen Orient tous pays confondus (interprétation à nuancer quant à la taille du Brésil ceci dit), cette politique de la peur était voulue par le gouvernement qui se fait une joie de la relayer afin de détourner l'attention de la population et de la faire se concentrer sur cela.

  • Une diversité de paysages absolument époustouflante. Rio en est le meilleur exemple. Ancienne capitale elle rassemble montagnes, océan, lagons, réserve naturelle, cascades, centre économique et culturel. Rien de comparable à ce que j'ai pu voir en Europe.

Petit point sur la nourriture à présent:

Vous aurez l'occasion de goûter de nombreuses spécialités en arrivant au Brésil qui ne manqueront pas de ravir vos papilles. Parmi celles-ci:

  • L'eau de coco: présente tous les 100 mètres que ce soit sur les plages ou dans les rues, cela coûte environ 6 reais et vous en deviendrez sûrement très vite addict. La noix de coco est présentée verte, alors que nous possédons majoritairement la partie dure et mûre en France. Ici elle est encore tendre et l'eau qu'elle contient est extrêmement hydratante et sert de parfait substitut à l'eau.

  • L'açai: baie violette provenant d'Amazonie, elle est d'une richesse nutritive incomparable (33 fois plus d'antioxydant que le raisin à titre d'exemple). Ils en font une glace naturelle, ne contenant ni lait, ni eau, à partir de la pulpe du fruit. Idéal pour les vegan!

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  • Mate: sorte de thé façon soda ice tea, aussi populaire que le coca ici.

  • Noni: probablement fruit le plus sain qui soit, il sent cependant le jus de fromage. Imaginez un munster laissé au frigo pendant 1 mois et vous obtiendrez une odeur et un goût proche de celui-ci.

  • Brigadeiro: Sucrerie extrêmement populaire et facile à produire. Si populaire qu'il est dit qu'un anniversaire sans brigadeiro n'est pas un anniversaire. Fait de lait condensé et de chocolat, c'est extrêmement sucré, bon mais très vite écœurant.

  • Romeu e Julieta: Dessert sucré-salé fait d'une pâte rouge (goiabada, sorte de confiture solide de goyave) qui s'accompagne d'un fromage du Minas Gerais.

  • Feijoada: plat national brésilien faits des morceaux de porcs dont les maîtres ne voulaient pas durant l'esclavage (groin, queue, oreilles...) cuits dans une casserole en fonte avec des haricots noirs. Servi avec du riz.

  • Pastéis: sorte de friture farcie contenant toute sorte d'ingrédients. Très calorique mais très bon pour caler une petite faim.

  • Mukeka: Spécialité de l'Espirito Santo, j'ai eu la chance de découvrir ce mets à Vitoria, en version végétarienne qui plus est. Fait à base d'oignons rouges, de tomates, de gingembre, de coriandre et de banana de terra, ce plat est accompagné de riz. Véritable délice! (les versions viandes ou poissons existent aussi et sont plus communes)

  • Tapioca: on le trouve fréquemment soit sous forme de farine pour en faire des crêpes, soit sous forme de glace.

  • Petit Gateau: Ici ce nom désigne un dessert particulier et correspondrait à un fondant (version chocolat ou doce de leite) accompagnée de glace de tapioca (la meilleure qui soit!)

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